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Retour sur les communs négatifs
In: Multitudes, Band 93, Heft 4, S. 47-54
ISSN: 1777-5841
Ce texte d'introduction à la Majeure revient sur l'histoire et la signification du concept de commun négatif.
Soigner les communs négatifs en temps de pandémie
In: Multitudes, Band 93, Heft 4, S. 122-126
ISSN: 1777-5841
Cet article revient sur la pandémie de Covid et, s'inspirant de textes et concepts inscrits dans la mouvance de l'auto-défense sanitaire, défend l'assimilation de la perspective des communs négatifs avec un communisme du désastre ou du soin. La pandémie interroge selon nous l'exposition des travailleur-euses à un risque léthal du fait de la contrainte de subsister en travaillant pour des organisations. À l'instar du propos d'Yves Citton dans ce même numéro, cet état de fait invite à imaginer d'autres modèles de protection sociales adaptés à une économie du soin des communs négatif. Revenant sur la pandémie, à partir du concept de « diagonalisme » proposé par William Callison et Quinn Slobodian, il apparaît que c'est le défaut d'une telle économie qui contribua à pousser des foules de free-lances à se radicaliser sur YouTube ou Twitter, sur un mode conspiritualistes, alors que les cadres pouvaient télétravailler via Zoom ou Teams. Une économie de l'incurie s'est ainsi substitué à une économie du soin.
Capitalisme de la fermeture et communs négatifs
In: La Revue du MAUSS, Band 61, Heft 1, S. 237-253
ISSN: 1776-3053
En s'appuyant sur la notion de communs négatifs développée dans des travaux antérieurs, et sur les analyses de Kasia Paprocki à propos de la situation de l'agriculture sur les côtes du Bangladesh et de Sarah Knuth sur le rétrofit urbain, cet article propose une voie destinée à « politiser le renoncer » au-delà de l'horizon ouvert par ce que l'on pourrait appeler un « capitalisme de la fermeture ».
Les communs négatifs planétaires
In: Multitudes, Band 85, Heft 4, S. 117-125
ISSN: 1777-5841
Cet article examine la place qu'occupent les réflexions sur la Planétarité en les situant par rapport à deux autres attracteurs, le Terrestre et le Global. Un certain nombre de positions idéologiques contemporaines sont ainsi comparées en fonction de leur situation vis-à-vis de ces trois opérateurs. L'élément central permettant de les distinguer n'est autre que leur rapport aux techniques. Nous proposons de dépasser la difficulté à politiser les enjeux techniques et planétaires en ayant recours au concept de communs négatifs.
Resource and fragile assemblages on the web ; La ressource et les agencements fragiles du web ; La ressource et les agencements fragiles du web: La philosophie du web comme soin apporté aux choses
ISBN : 9782746246836 ; ISSN : 1622-1494 ; International audience ; This object under scrutiny in this paper, namely the architecture of the Web, has seldom been studied. We aim both to shed light on it and to examine the stance that researchers need to take to study such an object. Its particularity lies in the fact that it somehow constitutes the most fundamental level of the Web while at the same time disappearing under new assemblages constantly produced by actors like Google who, on the other hand, have been widely studied in academic literature. We suggest some of the reasons, sometimes political, that could bring researchers to singularize one assemblages in lieu of another. The conclusions drawn insist on the fragility of things and put forward a different way of conceiving ontology. An ontology of worlds "in the making", although it is not at all reducible to the effect of a performative, demiurgic, agency. ; Cet article présente une réflexion autour d'un objet peu étudié, l'architecture du web. Il se propose dans le même temps de réfléchir au positionnement des chercheurs qui s'attachent à le cerner. Un tel objet a pour particularité de représenter un niveau quasi « fondationnel », laissant néanmoins rapidement la place, sous la pression de grands acteurs tels que Google par exemple, à d'autres agencements auxquels de nombreuses recherches ont été consacrées. La réflexion s'oriente ici sur les raisons, parfois politiques, qui pourraient amener le chercheur à singulariser tel ou tel agencement plutôt que tel autre. Les conclusions qui en découlent insistent sur la fragilité des choses et conduisent à mettre en avant une autre manière de concevoir l'ontologie. Une ontologie à la hauteur de mondes « à faire », qui ne se réduit néanmoins nullement à l'effet d'une activité performative et démiurgique.
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Resource and fragile assemblages on the web ; La ressource et les agencements fragiles du web ; La ressource et les agencements fragiles du web: La philosophie du web comme soin apporté aux choses
ISBN : 9782746246836 ; ISSN : 1622-1494 ; International audience ; This object under scrutiny in this paper, namely the architecture of the Web, has seldom been studied. We aim both to shed light on it and to examine the stance that researchers need to take to study such an object. Its particularity lies in the fact that it somehow constitutes the most fundamental level of the Web while at the same time disappearing under new assemblages constantly produced by actors like Google who, on the other hand, have been widely studied in academic literature. We suggest some of the reasons, sometimes political, that could bring researchers to singularize one assemblages in lieu of another. The conclusions drawn insist on the fragility of things and put forward a different way of conceiving ontology. An ontology of worlds "in the making", although it is not at all reducible to the effect of a performative, demiurgic, agency. ; Cet article présente une réflexion autour d'un objet peu étudié, l'architecture du web. Il se propose dans le même temps de réfléchir au positionnement des chercheurs qui s'attachent à le cerner. Un tel objet a pour particularité de représenter un niveau quasi « fondationnel », laissant néanmoins rapidement la place, sous la pression de grands acteurs tels que Google par exemple, à d'autres agencements auxquels de nombreuses recherches ont été consacrées. La réflexion s'oriente ici sur les raisons, parfois politiques, qui pourraient amener le chercheur à singulariser tel ou tel agencement plutôt que tel autre. Les conclusions qui en découlent insistent sur la fragilité des choses et conduisent à mettre en avant une autre manière de concevoir l'ontologie. Une ontologie à la hauteur de mondes « à faire », qui ne se réduit néanmoins nullement à l'effet d'une activité performative et démiurgique.
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Resources, obstinate shadows. Object(s) and objectification on the Web: between attachment, inquiry and foundation; Les ressources, des ombres récalcitrantes: Objet(s) et objectivation sur le Web : entre attachement, enquête et instauration
In: SociologieS: revue scientifique internationale
ISSN: 1992-2655
Towards a philosophy of the Web : the Web as philosophy becoming artefact (between URIs, tags, ontologies and resources) ; Vers une philosophie du Web : le Web comme devenir-artefact de la philosophie (entre URIs, tags, ontologie (s) et ressources)
The aim of this thesis is to account for the importance of the Web from a philosophical point of view. In a twofold fashion: as an object for research that, in the wake of the Semantic Web and Webarch, in different ways, is obviously consonant with many classical issues in metaphysics and the philosophy of language. From this perspective, we study some of its main building blocks (URI, resources, tags, etc.). Along with this aspect, we underline its importance as regards what's becoming of philosophy itself. This is all the more important since the task at hand demanded that we did not project philosophical categories a priori and lend ourselves to commit the "inscription error" acutely described by Brian Cantwell Smith, by resorting to a form of philosophia perennis. Conversely, we tried to focus our attention on Web architects themselves in order to bring their empirical metaphysics to the forefront, observing the controversies to which it lent itself. By acknowledging the « ontogonic » scope of such a practice as « philosophical engineering », an expression coined by no other than Tim Berners-Lee himself, understood as the production of new distinctions and entities like resources in a world that unfolds, we were made to ponder broader topics like the nature of objectivation. In the end, this gave rise to politic al concerns in line with the establishment of a shared world, in which the Web is heavily involved. ; Cette thèse entend prendre acte de l'importance du Web d'un point de vue philosophique. Importance double : à la fois comme objet de recherche, qui, dans le sillage du Web Sémantique et de l'architecture du Web, à des titres divers, entre en résonance évidente avec les problématiques classiques de la métaphysique et de la philosophie du langage. Dans cette perspective, nous étudions quelques-uns de ses composants principaux (URI, ressources, tags, etc.). En parallèle, nous soulignons son importance au regard de la question du devenir de la philosophie elle-même. En effet, le travail entrepris ne s'est nullement contenté de projeter les concepts à priori d'une philosophia perennis. Il a consisté, au contraire, à interroger les architectes du Web eux-mêmes pour faire émerger leur métaphysique empirique, en observant les controverses qu'elle a suscitées. Prendre acte de la portée ontogonique d'une pratique telle que « l'ingénierie philosophique », selon l'expression de Tim Berners-Lee, pensée ici comme la production de nouvelles distinctions dans un monde en train de se faire, nous conduit à mener une réflexion plus vaste sur la nature de l'objectivation. Celle-ci rejoint en fin de compte des préoccupations politiques, dans la perspective de l'établissement d'un monde commun, auquel le Web participe activement.
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Towards a philosophy of the Web : the Web as philosophy becoming artefact (between URIs, tags, ontologies and resources) ; Vers une philosophie du Web : le Web comme devenir-artefact de la philosophie (entre URIs, tags, ontologie (s) et ressources)
The aim of this thesis is to account for the importance of the Web from a philosophical point of view. In a twofold fashion: as an object for research that, in the wake of the Semantic Web and Webarch, in different ways, is obviously consonant with many classical issues in metaphysics and the philosophy of language. From this perspective, we study some of its main building blocks (URI, resources, tags, etc.). Along with this aspect, we underline its importance as regards what's becoming of philosophy itself. This is all the more important since the task at hand demanded that we did not project philosophical categories a priori and lend ourselves to commit the "inscription error" acutely described by Brian Cantwell Smith, by resorting to a form of philosophia perennis. Conversely, we tried to focus our attention on Web architects themselves in order to bring their empirical metaphysics to the forefront, observing the controversies to which it lent itself. By acknowledging the « ontogonic » scope of such a practice as « philosophical engineering », an expression coined by no other than Tim Berners-Lee himself, understood as the production of new distinctions and entities like resources in a world that unfolds, we were made to ponder broader topics like the nature of objectivation. In the end, this gave rise to politic al concerns in line with the establishment of a shared world, in which the Web is heavily involved. ; Cette thèse entend prendre acte de l'importance du Web d'un point de vue philosophique. Importance double : à la fois comme objet de recherche, qui, dans le sillage du Web Sémantique et de l'architecture du Web, à des titres divers, entre en résonance évidente avec les problématiques classiques de la métaphysique et de la philosophie du langage. Dans cette perspective, nous étudions quelques-uns de ses composants principaux (URI, ressources, tags, etc.). En parallèle, nous soulignons son importance au regard de la question du devenir de la philosophie elle-même. En effet, le travail entrepris ne ...
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Du cycle de vie des données au cycle de vie des objets
Chapitre 09 : Du cycle de vie des données au cycle de vie des objets ; National audience ; En nous appuyant sur notre expérience au sein du projet DBpedia francophone , nous entendons examiner la manière dont s'opère la transition entre un wiki ouvert à la contribution, tel que Wikipédia, et une base de connaissances faisant office de référentiel de fait pour le web de données, telle que DBpedia. À la lumière de l'architecture du web, quelle interprétation donner du couplage Wikipédia/DBpedia ? Encyclopédie (texte) et notice (données), ou plateforme de tri des objets ouverte à la controverse et rassemblement d'entités composant un monde commun ? Nous entendons ici déplacer le débat d'une perspective traditionnellement documentaire vers une perspective politique et philosophique ; en un mot comme en cent, ontologique.
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La ressource et l'ontologie du Web (abstract) ; : Materialism on an uncanny stage
International audience ; Les débats concernant l'architecture du Web se sont généralement focalisés sur la manière dont ces URIs font référence, par analogie avec la question philosophique du nom propre logique, opposant théorie des descriptions définies (Russell), de la référence directe (Kripke) et de la signification par l'usage (Wittgenstein). Cependant, cela revient à laisser de côté un point essentiel : qu'est-ce qu'une URI identifie ? Tout ce qui est susceptible d'être identifié sur le Web, conçu à la manière d'un espace informationnel universel l'est au moyen d'une URI. La lettre " U " de l'acronyme " URI ", désignait d'ailleurs initialement, c'est-à-dire dans la première RFC jamais écrite par Tim Berners-Lee sur le sujet, le mot " universel " (RFC 1630 : Universal Resource Identifiers in WWW) - en lieu et place du mot " uniforme " qui lui a succédé par la suite pour des raisons plus politiques que proprement conceptuelles. On désigne sous le nom de " ressource " ce qui acquiert ainsi une identité sur la Toile, identité fondée sur l'universalité des identifiants autorisant sa fixation. Le célèbre adage quinien, "no entity without identity" devient, une fois passé au tamis du Web, "no resource/identity without a URI". C'est dire, d'emblée, à quel niveau se situe cette notion. La ressource apparaît en premier lieu comme le corrélat des URIs/URLs/URNs/URCs. Aucun document de standardisation ne lui est d'ailleurs consacré, son portrait nécessite donc d'être esquissé en contrepoint, en allant puiser directement dans les - nombreuses - spécifications consacrées aux identifiants du Web. Concept central, elle se situe, au plan architectural, au même niveau que les URIs. Rappelons, par ordre décroissant d'importance, les principaux standards sur lesquels repose l'architecture du Web : URIs, protocole Http, langages HTML/RDF. Sans doute doit-on à une intelligence renouvelée de cette notion les ajustements successifs observés dans les standards, entre la RFC 1630 et la RFC 3986, ajustements qui ont progressivement conduit à l'abandon pur et simple des concepts d'URLs, URNs et URCs au profit des seules URIs. Nous entendons dans cet article revenir sur ces étapes pour dégager un concept cohérent de la ressource, concept qui, jusqu'à présent, a fait passablement défaut et explique sans doute la forme de " réalisme naïf " dont témoignent nombres d'approches et de discours autour du web Sémantique - ceci alors même ses principes s'inscrivent en faux contre pareille réduction.
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La ressource et l'ontologie du Web (abstract) ; : Materialism on an uncanny stage
International audience ; Les débats concernant l'architecture du Web se sont généralement focalisés sur la manière dont ces URIs font référence, par analogie avec la question philosophique du nom propre logique, opposant théorie des descriptions définies (Russell), de la référence directe (Kripke) et de la signification par l'usage (Wittgenstein). Cependant, cela revient à laisser de côté un point essentiel : qu'est-ce qu'une URI identifie ? Tout ce qui est susceptible d'être identifié sur le Web, conçu à la manière d'un espace informationnel universel l'est au moyen d'une URI. La lettre " U " de l'acronyme " URI ", désignait d'ailleurs initialement, c'est-à-dire dans la première RFC jamais écrite par Tim Berners-Lee sur le sujet, le mot " universel " (RFC 1630 : Universal Resource Identifiers in WWW) - en lieu et place du mot " uniforme " qui lui a succédé par la suite pour des raisons plus politiques que proprement conceptuelles. On désigne sous le nom de " ressource " ce qui acquiert ainsi une identité sur la Toile, identité fondée sur l'universalité des identifiants autorisant sa fixation. Le célèbre adage quinien, "no entity without identity" devient, une fois passé au tamis du Web, "no resource/identity without a URI". C'est dire, d'emblée, à quel niveau se situe cette notion. La ressource apparaît en premier lieu comme le corrélat des URIs/URLs/URNs/URCs. Aucun document de standardisation ne lui est d'ailleurs consacré, son portrait nécessite donc d'être esquissé en contrepoint, en allant puiser directement dans les - nombreuses - spécifications consacrées aux identifiants du Web. Concept central, elle se situe, au plan architectural, au même niveau que les URIs. Rappelons, par ordre décroissant d'importance, les principaux standards sur lesquels repose l'architecture du Web : URIs, protocole Http, langages HTML/RDF. Sans doute doit-on à une intelligence renouvelée de cette notion les ajustements successifs observés dans les standards, entre la RFC 1630 et la RFC 3986, ajustements qui ont progressivement conduit à l'abandon pur et simple des concepts d'URLs, URNs et URCs au profit des seules URIs. Nous entendons dans cet article revenir sur ces étapes pour dégager un concept cohérent de la ressource, concept qui, jusqu'à présent, a fait passablement défaut et explique sans doute la forme de " réalisme naïf " dont témoignent nombres d'approches et de discours autour du web Sémantique - ceci alors même ses principes s'inscrivent en faux contre pareille réduction.
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La ressource et l'ontologie du Web (abstract) ; : Materialism on an uncanny stage
International audience ; Les débats concernant l'architecture du Web se sont généralement focalisés sur la manière dont ces URIs font référence, par analogie avec la question philosophique du nom propre logique, opposant théorie des descriptions définies (Russell), de la référence directe (Kripke) et de la signification par l'usage (Wittgenstein). Cependant, cela revient à laisser de côté un point essentiel : qu'est-ce qu'une URI identifie ? Tout ce qui est susceptible d'être identifié sur le Web, conçu à la manière d'un espace informationnel universel l'est au moyen d'une URI. La lettre " U " de l'acronyme " URI ", désignait d'ailleurs initialement, c'est-à-dire dans la première RFC jamais écrite par Tim Berners-Lee sur le sujet, le mot " universel " (RFC 1630 : Universal Resource Identifiers in WWW) - en lieu et place du mot " uniforme " qui lui a succédé par la suite pour des raisons plus politiques que proprement conceptuelles. On désigne sous le nom de " ressource " ce qui acquiert ainsi une identité sur la Toile, identité fondée sur l'universalité des identifiants autorisant sa fixation. Le célèbre adage quinien, "no entity without identity" devient, une fois passé au tamis du Web, "no resource/identity without a URI". C'est dire, d'emblée, à quel niveau se situe cette notion. La ressource apparaît en premier lieu comme le corrélat des URIs/URLs/URNs/URCs. Aucun document de standardisation ne lui est d'ailleurs consacré, son portrait nécessite donc d'être esquissé en contrepoint, en allant puiser directement dans les - nombreuses - spécifications consacrées aux identifiants du Web. Concept central, elle se situe, au plan architectural, au même niveau que les URIs. Rappelons, par ordre décroissant d'importance, les principaux standards sur lesquels repose l'architecture du Web : URIs, protocole Http, langages HTML/RDF. Sans doute doit-on à une intelligence renouvelée de cette notion les ajustements successifs observés dans les standards, entre la RFC 1630 et la RFC 3986, ajustements qui ont progressivement conduit à l'abandon pur et simple des concepts d'URLs, URNs et URCs au profit des seules URIs. Nous entendons dans cet article revenir sur ces étapes pour dégager un concept cohérent de la ressource, concept qui, jusqu'à présent, a fait passablement défaut et explique sans doute la forme de " réalisme naïf " dont témoignent nombres d'approches et de discours autour du web Sémantique - ceci alors même ses principes s'inscrivent en faux contre pareille réduction.
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La ressource et l'ontologie du Web (abstract) ; : Materialism on an uncanny stage
International audience ; Les débats concernant l'architecture du Web se sont généralement focalisés sur la manière dont ces URIs font référence, par analogie avec la question philosophique du nom propre logique, opposant théorie des descriptions définies (Russell), de la référence directe (Kripke) et de la signification par l'usage (Wittgenstein). Cependant, cela revient à laisser de côté un point essentiel : qu'est-ce qu'une URI identifie ? Tout ce qui est susceptible d'être identifié sur le Web, conçu à la manière d'un espace informationnel universel l'est au moyen d'une URI. La lettre " U " de l'acronyme " URI ", désignait d'ailleurs initialement, c'est-à-dire dans la première RFC jamais écrite par Tim Berners-Lee sur le sujet, le mot " universel " (RFC 1630 : Universal Resource Identifiers in WWW) - en lieu et place du mot " uniforme " qui lui a succédé par la suite pour des raisons plus politiques que proprement conceptuelles. On désigne sous le nom de " ressource " ce qui acquiert ainsi une identité sur la Toile, identité fondée sur l'universalité des identifiants autorisant sa fixation. Le célèbre adage quinien, "no entity without identity" devient, une fois passé au tamis du Web, "no resource/identity without a URI". C'est dire, d'emblée, à quel niveau se situe cette notion. La ressource apparaît en premier lieu comme le corrélat des URIs/URLs/URNs/URCs. Aucun document de standardisation ne lui est d'ailleurs consacré, son portrait nécessite donc d'être esquissé en contrepoint, en allant puiser directement dans les - nombreuses - spécifications consacrées aux identifiants du Web. Concept central, elle se situe, au plan architectural, au même niveau que les URIs. Rappelons, par ordre décroissant d'importance, les principaux standards sur lesquels repose l'architecture du Web : URIs, protocole Http, langages HTML/RDF. Sans doute doit-on à une intelligence renouvelée de cette notion les ajustements successifs observés dans les standards, entre la RFC 1630 et la RFC 3986, ajustements qui ont progressivement ...
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